Pourquoi tant d’agitation dans le monde, tant de fébrilité, d’emballement… ? Que l’on parle de santé, d’économie, d’écologie, ou encore de géopolitique, nous sommes extrêmement tendus, sur les nerfs. Tout nous atteint de plein fouet et nous réagissons à la hauteur de ce que nous avons l’impression de « subir ». Nous divisons au lieu d’unir.
Cela ne laisse rien présager de bon car cette escalade de la tension conduit inévitablement à l’agressivité, à la dépression, à la destruction.
Comment en sommes-nous arrivés à de telles extrémités ? Le monde tel qu’on le voit n’est que le reflet de ce que nous sommes à l’intérieur, c’est donc là que tout se passe et qu’il faut agir.
Nous pouvons inverser cette tendance en cessant de projeter nos représentations, nos attentes et nos frustrations sur ce qui nous entoure. En prenant de la hauteur pour réaliser quelle est notre juste place, en comprenant que le monde (qui existait avant nous et continuera après) a sa propre dynamique et n’a pas à correspondre à nos désirs, que nous n’en sommes ni les sauveurs ni les rois, que nous avons juste à le respecter.
Plutôt que de tout commenter et juger comme on le voit si souvent ces derniers mois, n’aurions-nous pas intérêt à simplement prendre nos responsabilités en considérant que notre vie n’est pas ce que les autres en font, mais bel et bien ce que nous en faisons nous-mêmes ? Personne n’est la victime de personne, chacun a le pouvoir d’agir sur ses déséquilibres et d’exercer une influence positive s’il le décide.