Choisir au lieu de subir, voici une expression que nous connaissons tous et qui en général nous convient bien sur le plan intellectuel ou conceptuel. Mais avons-nous toujours le sentiment de choisir ou de pouvoir choisir ce qui nous arrive ? Pas sûr…
Mon conseil à ce sujet est d’apprendre à discerner ce sur quoi nous pouvons exercer un contrôle et ce sur quoi il est vain de le chercher. Le simple fait de se rendre compte qu’il y a des sujets sur lesquels nous n’avons pas de prise nous permet d’économiser une précieuse énergie et de concentrer toute notre attention sur ce que nous pouvons utilement contrôler. La liste est déjà longue si l’on y regarde de près.
Vous n’êtes par exemple pas obligé d’accepter sans discuter tout ce que l’on vous dit, la présence indésirable d’une personne manifestant une influence négative, un rythme qui vous désorganise et vous stresse inutilement, vous rendant ainsi moins performant, ou encore les idées toutes faites héritées d’on ne sait trop où…
Mieux encore, vous pouvez adapter votre propre façon d’être par rapport à la situation, quelle qu’elle soit. Vous ne pouvez par exemple pas contrôler le temps qu’il fait (au sens propre comme figuré !) mais vous pouvez agir sur vous-même en ajustant votre regard et votre humeur par rapport à cette météo parfois défavorable.
Plus largement et sauf cas de maladie avérée, vous pouvez agir de manière considérable sur vos états mentaux (le cerveau est une éponge !) comme sur vos émotions et beaucoup de choses peuvent alors changer de manière très positive et rapide pour vous. Il s’agit de reprendre la main en développant ce sentiment réjouissant que vous pouvez d’une part accepter ou non ce qui est en train de se passer et vous positionner en fonction de cela, d’autre part élargir votre regard pour reconsidérer plus objectivement la situation et le rôle que vous y jouez.